Option n°1 :
Il est conseillé de faire une attestation dans laquelle le musulman converti atteste de sa conversion en y indiquant la date et déclare qu’en cas de décès il souhaite être enterré dans le carré musulman de sa ville de résidence ou de décès.
Il faut y joindre une copie de sa pièce d’identité et l’article de loi qui stipule la condamnation de toute personne ne respectant pas les dernières volontés du défunt.
Il est conseillé d’y joindre l’article de loi précisant qu’il est opposé à la crémation en cas de décès et également opposé à la crémation des restes pouvant être trouvés en fin de concession, ou en cas de non-renouvellement de la dite concession et que ces restes soient déposés à l’ossuaire et ne soient pas incinérés.
Il faut confier ce document à deux personnes de confiance avec leur signature. Il est conseillé de choisir des personnes assez proches qui puissent être informées du décès dès les premières heures.
En cas d’entêtement de la famille, ces personnes de confiance devront saisir le juge des référés qui se prononcera sous 48h.
Option n°2 :
Il est possible de faire un contrat d’obsèques avec des pompes funèbres musulmanes. Cela permet de préciser l’ensemble des choses et des volontés (lieu d’inhumation, choix de la mosquée pour la prière mortuaire etc…). Ainsi un contrat est passé entre les pompes funèbres et le défunt.
Option n°3 :
Recourir à un notaire qui notera les désirs du demandeur concernant le déroulement du rituel.
Option n°4 :
Si la personne convertie a un conjoint qui possède une nationalité d’un pays musulman, il lui sera possible d’être inhumé dans le pays en question. Le consulat demandera l’accord du maire de la ville à l’étranger à la demande des pompes funèbres. Un certificat de conversion pourra être demandé.