Questions Générales
C‘est quoi l’assistance Janaza de la Plateforme ?
L’assistance Janaza est une plateforme totalement GRATUITE et sans la MOINDRE contrepartie gérée par une équipe de conseillers funéraires et d’imams pour répondre aux questions des familles des défunts.
Elle est joignable par téléphone 7/7 jours de 10h à 18h au 07. 56. 83. 43. 00 et par mail à l’adresse janaza@lesmusulmans.fr
Une cartographie – non exhaustive – des pompes funèbres et des carrés musulmans est également mise à disposition sur le lien suivant: https://lesmusulmans.fr/urgence-janaza/cartographie/
Pompes Funèbres Musulmanes : Comment être recensé sur le site ?
La Plateforme L.E.S.Musulmans, vous remercie de votre intérêt et de votre investissement. Afin que vous soyez référencé et que vos coordonnées soient transmises à notre communauté, vous trouverez ci-dessous le lien à compléter qui vous permettra de figurer dans notre base de données.
https://lesmusulmans.fr/urgence-janaza/inventaire-carres-musulmans/
Que faire en amont d’un potentiel décès ? Quelles sont les différentes étapes ?
Nous vous invitons tout d’abord à vous rapprocher des Pompes Funèbres musulmanes qui sauront vous accompagner pour réaliser l’ensemble des démarches nécessaires.
De manière générale voici les principales étapes à suivre :
- Mandater une entreprise de pompes funèbres musulmane. Vous trouverez une cartographie (non exhaustive) des pompes funèbres dans le lien suivant: https://lesmusulmans.fr/urgence-janaza/cartographie/
- Anticiper la question du rapatriement ou de l’inhumation dans un carré confessionnel musulman.
- En ce qui concerne la toilette mortuaire elle sera organisée par les pompes funèbres. Certaines personnes de la famille pourront y assister.
- En ce qui concerne la salat Janaza : les pompes funèbres l’organiseront avec la famille. Elle peut se faire à la mosquée, dans le cimetière, où à l’hopital dans la salle dédiée.
Source: Les rites funéraires en Islam de Mostapha Brahami.
Le livre de Mostapha Brahami est téléchargeable en cliquant ici
Sinon, vous pouvez le consulter ci-dessous :
rites-funeraires-islamQue faire en amont d‘un potentiel décès d’une personne touchée par le COVID-19 ? Quelles sont les différentes étapes ?
Nous vous invitons à vous rapprocher des Pompes Funèbres musulmanes qui sauront vous accompagner pour réaliser l’ensemble des démarches nécéssaires.
De manière générale, et dans ce contexte en particulier, voici les principales étapes à suivre :
- Mandater une entreprise de pompes funèbres musulmane. Vous trouverez une cartographie (non exhaustive) des pompes funèbres dans le lien suivant: https://lesmusulmans.fr/urgence-janaza/cartographie/
- Anticiper la question de l’inhumation dans un carré confessionnel. Assurez-vous donc qu’il existe un carré confessionnel dans le cimetière de la ville du lieu de résidence du défunt (résidence fiscale) ou dans la ville du lieu de décès. Si tel n’est pas le cas, une demande de dérogation devra être réalisée. (cf. inhumation).
- En ce qui concerne la toilette mortuaire d’un défunt touché par le COVID19, un décret a statué, et ce pour la protection du personnel, son interdiction et la mise en bière immédiate du défunt.
- En ce qui concerne la salat Janaza : les pompes funèbres l’organiseront avec la famille. Elle peut se faire dans le cimetière en réunissant 10 à 20 personnes maximum et en respectant une distance de sécurité d’1 mètre entre chaque personne »
Comment récupérer le corps du défunt à l’hôpital ?
Nous vous invitons à vous rapprocher des Pompes Funèbres musulmanes qui sauront vous accompagner dans cette épreuve douloureuse pour réaliser l’ensemble des démarches nécessaires. Vous trouverez une cartographie (non exhaustive) des pompes funèbres dans le lien suivant: https://lesmusulmans.fr/urgence-janaza/cartographie/
Qui doit transporter un défunt lors d’un décès à domicile ?
Dans le cas d’un décès naturel et/ou COVID-19, c’est à la famille de mandater, le plus rapidement possible, le service de pompes funèbres de son choix. Elles sauront accompagner les proches dans les différentes démarches.
Dans le contexte actuel de crise sanitaire, les pompes funèbres ont un délai d’un mois pour déclarer le transport avant mise en bière. Elles peuvent également le faire avant son transport. Cet allègement a été décidé pour faciliter la démarche administrative et donner l’urgence au transport du corps dans une chambre funéraire.
Dans le cas d’un décès criminel, qui nécessite une autopsie, c’est le Procureur de la République ou son Substitut qui ordonne le transfert du corps à l’Institut médico-légal de secteur.
Qu’en est-il du statut islamique de celui qui meurt du COVID-19 ?
La personne décédée des suites d’une épidémie et donc en particulier du COVID-19 est élevée au rang de martyr. Il est nommé martyr du Ta’oun : par la miséricore d’Allah, le martyr qui meurt Ta’oun obtient la même récompense que le martyr dans la bataille (Source: Badhi Al MA’oun Fi Fadi At Ta’oun de l’imam Ibn Hajar P196).
Le martyr du Ta’oun est donc comme le martyr tombé au combat en ce qui concerne l’au-delà. Mais cela ne concerne pas les règles de l’ici-bas et en particulier celle de l’inhumation. En effet, les rites funéraires, à savoir le lavage rituel, l’enveloppement du corps dans un linceul ainsi que la prière sur le défunt devront être réalisés.
A l’inverse, la prière n’est pas faite sur le martyr tombé au combat qui sera enterré sans lavage rituel et avec les vêtements dans lesquels il est mort. (Source: Badhi Al Ma’oun Fi Fadi At-Ta’oun de l’imam Ibn Hajar p 196)
Respect des dernières volontés
Quelles sont les démarches à réaliser pour s‘assurer qu’un frère ou une sœur convertie soit inhumé(e) selon les rites musulmans ?
Option n°1 :
Il est conseillé de faire une attestation dans laquelle le musulman converti atteste de sa conversion en y indiquant la date et déclare qu’en cas de décès il souhaite être enterré dans le carré musulman de sa ville de résidence ou de décès.
Il faut y joindre une copie de sa pièce d’identité et l’article de loi qui stipule la condamnation de toute personne ne respectant pas les dernières volontés du défunt.
Il est conseillé d’y joindre l’article de loi précisant qu’il est opposé à la crémation en cas de décès et également opposé à la crémation des restes pouvant être trouvés en fin de concession, ou en cas de non-renouvellement de la dite concession et que ces restes soient déposés à l’ossuaire et ne soient pas incinérés.
Il faut confier ce document à deux personnes de confiance avec leur signature. Il est conseillé de choisir des personnes assez proches qui puissent être informées du décès dès les premières heures.
En cas d’entêtement de la famille, ces personnes de confiance devront saisir le juge des référés qui se prononcera sous 48h.
Option n°2 :
Il est possible de faire un contrat d’obsèques avec des pompes funèbres musulmanes. Cela permet de préciser l’ensemble des choses et des volontés (lieu d’inhumation, choix de la mosquée pour la prière mortuaire etc…). Ainsi un contrat est passé entre les pompes funèbres et le défunt.
Option n°3 :
Recourir à un notaire qui notera les désirs du demandeur concernant le déroulement du rituel.
Option n°4 :
Si la personne convertie a un conjoint qui possède une nationalité d’un pays musulman, il lui sera possible d’être inhumé dans le pays en question. Le consulat demandera l’accord du maire de la ville à l’étranger à la demande des pompes funèbres. Un certificat de conversion pourra être demandé.
Les pompes funèbres m‘annoncent que le défunt sera mis en bière immédiatement ? Comment m’assurer qu‘il s’agit bien de mon proche ?
La loi stipule que la fermeture de cercueil et la pose des scellés ne peut se faire que selon les 2 modalités suivantes :
- Par un convoi de police,
- Par un opérateur funéraire mais en présence d’1 membre de la famille.
Pour soulager les familles, les rassurer sur l’identité de la personne mise en bière et les accompagner dans leur deuil, certaines pompes funèbres ont également accepté de prendre une dernière photo du proche. »
Le défunt / La défunte souhaitait être inhumé(e) dans son pays d’origine. Est-il possible de conserver son corps dans une chambre froide en attendant de pouvoir le rapatrier ?
Le comité des imams au sein de la Plateforme L.E.S.Musulmans ne recommande pas cette pratique pour les raisons suivantes :
- Cette option va à l’encontre de l’enseignement prophétique consistant à procéder à l’inhumation du défunt dans les plus brefs délais. Par ailleurs, à ce jour, nous ne disposons d’aucune donnée certaine sur la faisabilité et sur le délai avant un tel rapatriement.
- Etant donné le nombre très important de décès, les conditions optimales de conservation des défunts ne sont pas réunies, qu’elle soit en cellules réfrigérées ou en caveaux provisoires. Par ailleurs, les soins de conservation – qui ne sont pas autorisés en islam – sont désormais interdits par la réglementation en vigueur.
Purification mortuaire d’un défunt dans le cadre de la pandémie COVID-19
Qu‘en est-il de la purification mortuaire sur un défunt dont la cause de mortalité n’est pas le COVID-19 ?
Dans des conditions normales, le bain mortuaire (Ghousl), le placement dans un linceul et l’accomplissement de la Salât Janâza (prière mortuaire) constituent des rituels impératifs en droit musulman.
Cependant, compte-tenu de l’absence de tests permettant de déterminer si la personne défunte était ou non porteuse asymptomatique du virus dans la plupart des cas, le personnel des pompes funèbres se doit d’appliquer un principe de précaution.
Qu’en est-il de la purification mortuaire sur un défunt atteint du COVID-19 ?
Dans des conditions normales, le bain mortuaire (Ghousl), le placement dans un linceul et l’accomplissement de la Salât Janâza (prière mortuaire) constituent des rituels impératifs en droit musulman. Dans les conditions actuelles cependant, il est avéré que le contact avec les personnes décédées atteintes du Covid-19 est source de contamination. Par ailleurs, il y a une pénurie du matériel de protection adéquat (masques, gants, combinaison).
Par conséquent, nous préconisons – dans ces circonstances exceptionnelles et de manière temporaire donc – de cesser de pratiquer le lavage mortuaire traditionnel et de ne pas accomplir le Tayam-moum.
Note : Décret paru au JO en date du 02/04/2020 ; Art. 12-5. – Jusqu’au 30 avril 2020 :
- Les soins de conservation définis à l’article L. 2223-19-1 du Code général des collectivités territoriales sont interdits sur le corps des personnes décédées.
- Les défunts atteints ou probablement atteints du covid-19 au moment de leur décès font l’objet d’une mise en bière immédiate. La pratique de la toilette mortuaire est interdite pour ces défunts.
En cas de décès hors milieu hospitalier et si le certificat de décès ne mentionne pas le COVID-19, le lavage mortuaire est-il possible ?
La purification mortuaire pourra être effectuée sous trois conditions :
- le risque que le défunt ait été contaminé est quasi-inexistant (région ou ville très peu touchée)
- le matériel de protection est disponible (gants, masque, combinaison, etc…)
- il n’y a pas de contre-indication de la part du personnel médical.
- Dans le cas où ces trois conditions sont réunies, il faut privilégier le lavage mortuaire (ghousl).
Seulement, et seulement si ce n’est pas possible, on peut procéder au Tayamoum.
Nous soulignons, encore une fois, que s’il y a un risque avéré ou probable de contamination, la purification mortuaire doit être temporairement suspendue.
Prière funéraire (salat Janaza)
Comment se fait la prière funéraire (salat janaza) ?
Voici les différentes étapes de la prière sur le défunt:
- Se mettre debout (obligation).
- Formuler l’intention (obligation).
- Dire le premier takbîr, Allâhu Akbar (obligation), en levant les mains à hauteur des oreilles (sunna).
- Poser ensuite la main droite sur la main gauche à hauteur de la poitrine (sunna).
- Lire la sourate al-Fâtiha (obligation).
- Après le deuxième takbîr, faire la prière sur le prophète Muhammad (a) (sunna).
- Après le troisième takbîr, prononcer des invocations à Dieu pour le défunt (obligation), ainsi que pour soi-même et les croyants (sunna).
- Après le quatrième takbîr, un silence ou encore des invocations (sunna).
- Puis terminer la prière en tournant le visage vers le côté droit, par la formule (obligation) : salâm
Source: Les rites funéraires en Islam de Mostapha Brahami.
Le livre de Mostapha Brahami est téléchargeable en cliquant ici
Sinon, vous pouvez le consulter ci-dessous :
rites-funeraires-islamLa prière funéraire (salat janaza) doit-elle être dirigée par un imam ?
Il n’y a pas d’obligation à ce que la salât Janaza soit dirigée par un imam.
Elle peut-être faite par tout homme musulman pubère.
En l’absence d’homme, elle peut-être pratiquée par une femme.
Vous trouverez le descriptif à la question : Comment se fait la prière funéraire ?
Quelles sont les situations pour lesquelles la prière funéraire (salat janaza) n’est pas pratiquée ?
Il existe 3 situations pour lesquels la salat janaza ne sera pas pratiquée et pour lesquels les savants sont unanimes:
- le défunt n’est pas musulman
- le défunt a apostasié publiquement
- le défunt a mis fin à sa vie
Quand peut-on réaliser la prière sur l’absent ?
La salat « el ghaieb » (prière de l’absent) se fait uniquement pour les proches du défunt qui n’ont pas pu assister à la salat janaza (interdiction de se déplacer par exemple) ou lorsque la prière funéraire n’a pas pu être pratiquée (pour des raisons sécuritaires par exemple).
Dans ce contexte d’épidémie, puis-je me rendre à un enterrement ou une prière funéraire (salat janaza) dans un cimetière ?
Actuellement, la prière mortuaire (salat janaza) peut être effectuée dans un cimetière. C’est la Mairie qui fixe le nombre de personnes autorisées – généralement entre 10 à 20 personnes maximum. Le tout doit se faire en respectant une distance de sécurité d’1 mètre minimum entre chacune des personnes présentes.
Il est toutefois possible d’effectuer plusieurs rotations avant l’inhumation: une fois la 1ère prière effectuée, une seconde voire une troisième pourra être effectuée avec un nouveau groupe (de 20 personnes maximum) remplaçant le précédant.
Inhumation
La mairie de ma ville est-elle obligée de proposer un carré musulman à ses administrés ?
Les cimetières sont dits laïcs et neutres. La mairie n’a donc aucune obligation de mettre à disposition un carré confessionnel. Il existe, cependant, une circulaire incitant les maires à s’adapter aux besoins de leurs administrés.
Il est fortement conseillé d’anticiper et d’écrire à la mairie concernée. Plus le nombre de demandes sera élevé et plus la mairie sera susceptible de vouloir y répondre favorablement.
Où puis-je enterrer un proche décédé ?
L’inhumation du défunt pourra tout d’abord avoir lieu dans le pays d’origine, lorsque le rapatriement est encore possible. En l’état actuel, aucun rapatriement n’est possible pour les personnées décédées du COVID-19.
Si le rapatriement n’est pas envisageable, l’inhumation pourra se faire dans un carré confessionnel du cimetière des lieux suivants:
- dans le lieu de résidence du défunt (résidence fiscale)
- dans le lieu du décès
- dans le cimetière dans lequel la famille posséderait une concession
Dans le cas où le rapatriement n’est pas possible et qu’il n’y a pas de carré confessionnel dans le cimetière des lieux cités précédemment, le défunt pourra être enterré dans une ville ou un carré confessionnel existe à condition d’avoir un proche qui y habite. Pour cela, le proche devra 1/ envoyer un courrier de demande de dérogation au Maire de sa ville et 2/ se rendre à la mairie de son domicile pour acheter une concession funéraire pour son proche décédé.
Dans le cas où aucune des alternatives précédentes n’est possible, nous considérons alors que, en cette période de crise sanitaire et vu les circonstances exceptionnelles, et après avoir épuisé tous les recours, il est envisageable pour le musulman d’être enterré là où cela lui sera possible. Cette préconisaton sera caduque dès la fin de la crise.
La crémation reste, en tout cas, formellement interdite.
L’exhumation est-elle possible ?
L’exhumation d’un corps n’est possible qu’en cas de besoin réel. Est considéré comme tel, selon certains jurisconsultes musulmans, l’inhumation d’un(e) musulman(e) qui a été enterré(e) dans un carré non confessionnel afin de le transférer dans un carré confessionnel, sous condition, bien sûr, que cela soit possible une fois cette crise sanitaire terminée. De plus, si le défunt est décédé des causes d’une maladie contagieuse, comme le COVID-19, la loi stipule que l’exhumation ne pourra se faire que 12 mois minimum après l’enterrement.
Certains proposent actuellement aux familles de laisser les corps (sans enterrement) en attente d’un rapatriement postérieur éventuel. En soi, cette option va à l’encontre de l’enseignement prophétique consistant à procéder à l’inhumation du défunt le plus rapidement possible. Nous ne disposons, par ailleurs, d’aucune information certaine concernant la faisabilité d’un tel rapatriement dans un futur proche.
Enfin, étant donné le nombre très important de décès, les conditions optimales de conservation des défunts ne sont pas réunies, qu’elle soit en cellules réfrigérées ou, pire, en caveaux provisoires. Les soins de conservation – qui ne sont pas autorisés en islam – sont désormais interdits par la réglementation en vigueur.
Nous ne vous recommandons donc pas cette option sauf si le pays d’origine accepte le rapatriement et que le vol permettant ce transfert intervient environ 1 semaine maximum après le décès.
Qu’en est-il des inhumations multiples (4 ou 5 personnes) dans une concession familiale ?
Les défunts seraient superposés et séparés par des bandes de terre.
Le comité éthique, constatant que cette pratique est généralisée, n’y voit pas d’inconvénient, dès lors que les personnes défuntes concernées sont des proches (« mahârim ») faisant partie d’une même famille.
Frais d’obsèques
Quel est le montant moyen des obsèques ?
Le montant des obsèques peut varier en fonction des prix des concessions fixés par chaque mairie. Lorsque le défunt est inhumé en France, les frais des obsèques se situent en moyenne autour de 2500€. Les montants sont indicatifs et peuvent évidemment varier. Par exemple, si le cimetière exige la pose d’une semelle de béton ou la présence d’une fausse-case (comptez 500€ à 1000€ en plus), ou encore si le défunt est décédé chez lui (comptez 300€ pour les transports et 800€/ semaine pour le funérarium)…
Pour un rapatriement, le montant des frais se situe entre 2500€ (Algérie par exemple) et 4000€ (Comores)
Existe-t-il des facilités de paiement des frais d’obsèques ?
En ce qui concerne les facilités de paiement, certaines pompes funèbres acceptent d’échelonner les frais.
En ce qui concerne la prise en charge des frais d’obsèques:
- A l’heure actuelle, seul le consulat de Tunisie prend en charge la totalité des frais d’obsèques.
- Les consulats du Maroc et de l’Algérie peuvent prendre en charge les frais pour les plus démunis (attention: la procédure est relativement longue).
- Il existe des banques comme Ettijariwafa Bank, Chaabi Bank etc… qui proposent des assurances. N’hésitez pas à vous renseigner et à bien prendre connaissance des conditions générales.
Les frais d’obsèques peuvent-ils être prélevés directement sur le compte du défunt ?
La banque peut débiter les comptes du défunt du montant correspondant à tout ou partie des frais d’obsèques. Pour obtenir ce débit, la personne qui s’est occupée des obsèques (un proche ou la société de pompes funèbres) doit présenter une facture à la banque qui détient le compte de la personne décédée. Le montant débité se fera dans la limite du solde présent dans le compte et avec un plafond maximum de 5000€.
Rapatriement
Rapatriement Algérie
A l’heure actuelle, l’Algérie accepte le rapatriement de ses défunts, par vol cargo mais sans la famille, à compter d’1 vol par jour depuis Paris et 2 vols par semaine depuis Lyon. Concernant la procédure de rapatriement, je vous invite à vous manifester auprès de pompes funèbres musulmanes qui se tiendront à votre disposition afin de vous fournir précisément des réponses à toutes vos questions.
Un certificat de non-contagion sera demandé pour le rapatriement des défunts non COVID. Le certificat de non-contagion devra clairement indiquer « non décédé du COVID-19 ». De même, le certificat de décès ne devra pas indiquer la possibilité d’une maladie contagieuse avec la mention « mise en bière immédiate » par exemple.
Rapatriement Maroc
A l’heure actuelle et à l’exception des personnes décédées du COVID-19, le Maroc accepte le rapatriement de ses défunts, par vol cargo mais sans la famille (toutefois la famille a la possibilité d’accompagner le défunt à bord d’un vol commercial).
Concernant la procédure de rapatriement, je vous invite à vous manifester auprès de pompes funèbres musulmanes qui se tiendront à votre disposition afin de vous fournir précisément des réponses à toutes vos questions.
Un certificat de non-contagion sera demandé pour le rapatriement des défunts non COVID. Le certificat de non-contagion devra clairement indiquer « non décédé du COVID-19 ». De même, le certificat de décès ne devra pas indiquer la possibilité d’une maladie contagieuse avec la mention « mise en bière immédiate » par exemple.
De plus, une attestation de cercueil hermétique sera demandée à la société de pompes funèbres.
Rapatriement Tunisie
Dans le cadre de décès par Covid-19 , le rapatriement n’est plus autorisé par la Tunisie.
Dans le cadre de décès survenus hors Covid-19 (un certificat de non-contagion sera exigé par les autorités consulaires). Les rapatriements (par avion cargo et sans aucun accompagnateur) sont possibles et ont lieu 1 fois par semaine.
Jusqu’alors les frais de rapatriements pour les défunts tunisiens étaient pris en charge par les autorités consulaires. Lorsque le rapatriement n’est pas possible (décès par Covid-19), certains consulats prennent en charge financièrement les frais d’inhumation ici en France. (Rapprochez vous du consulat dont vous dépendez pour voir dans quelle mesure cela est possible).
Rapatriement Sénégal
Dans le cadre de sa lutte contre la pandémie de COVID-19, le Sénégal a suspendu ses vols. Le rapatriement des défunts n’est plus envisageable pour le moment.
Rapatriement Mali
A l’heure actuelle, et à l’exception des personnes décédées du COVID-19, le Mali accepte toujours le rapatriement de ses défunts, par vol cargo mais sans la famille, à compter d’1 vol par semaine le samedi. Concernant la procédure de rapatriement, je vous invite à vous manifester auprès de pompes funèbres musulmanes qui se tiendront à votre disposition afin de vous fournir précisément des réponses à toutes vos questions.
Un certificat de non-contagion sera demandé pour le rapatriement des défunts non COVID. Le certificat de non-contagion devra clairement indiquer « non décédé du COVID-19 ». De même, le certificat de décès ne devra pas indiquer la possibilité d’une maladie contagieuse avec la mention « mise en bière immédiate » par exemple.
Rapatriement Comores
A l’heure actuelle, et à l’exception des personnes décédées du COVID-19, les Comores acceptent toujours le rapatriement de ses défunts, par vol cargo mais sans la famille, à compter d’1 vol par semaine le jeudi. Concernant la procédure de rapatriement, je vous invite à vous manifester auprès de pompes funèbres musulmanes qui se tiendront à votre disposition afin de vous fournir précisément des réponses à toutes vos questions.
Un certificat de non-contagion sera demandé pour le rapatriement des défunts non COVID. Le certificat de non-contagion devra clairement indiquer « non décédé du COVID-19 ». De même, le certificat de décès ne devra pas indiquer la possibilité d’une maladie contagieuse avec la mention « mise en bière immédiate » par exemple.
Tchétchénie
A l’heure actuelle, la Russie refuse le rapatriement de ses défunts.
Mayotte
A l’heure actuelle, et à l’exception des décès dûs au COVID-19, Mayotte accepte toujours le rapatriement de ses défunts, par vol cargo mais sans la famille, à compter d’1 vol par semaine le mercredi. Concernant la procédure de rapatriement, je vous invite à vous manifester auprès de pompes funèbres musulmanes qui se tiendront à votre disposition afin de vous fournir précisément des réponses à toutes vos questions.
Un certificat de non-contagion sera demandé pour le rapatriement des défunts non COVID. Le certificat de non-contagion devra clairement indiquer « non décédé du COVID-19 ». De même, le certificat de décès ne devra pas indiquer la possibilité d’une maladie contagieuse avec la mention « mise en bière immédiate » par exemple.
Autopsie
Pour quelles raisons le défunt peut-il faire l‘épreuve d’une autopsie ?
Lorsqu’il s’agit d’un cas de mort suspecte ou violente (violence, accident de la route, homicide, suicide…), les forces de l’ordre contactent le Parquet. Le Procureur ou Substitut décide alors de procéder à une autopsie. Le corps est alors envoyé dans un institut médico-légal qui se chargera d’identifier les causes du décès. En règle générale, l’autopsie ne dure pas plus d’une semaine.
Quels sont les délais habituels de l’autopsie et de la procédure judiciaire avant de pouvoir inhumer le défunt ? Et en particulier dans le contexte COVID-19 ?
Le délai dépendra du contexte et de la cause de l’autopsie. Celle-ci dépendra de la présence d’une procédure judiciaire ou non qui aura lieu dans un contexte criminel avéré. En revanche, sans procédure judiciaire, les délais ne devraient pas dépasser 1 semaine.
Lorsque la police aura fini sa procédure, les pompes funèbres recevront de la part du Procureur de la République le permis d’inhumer qui leur permettra de réaliser les démarches administratives.
Quels sont les interlocuteurs à contacter pour avoir des informations sur la situation ?
Pour avoir des informations sur la procédure, il faudra vous orienter vers le commissariat de police qui est intervenu sur l’enquête.
Quels sont les suites pour le défunt ? Qu’en est-il du lavage mortuaire ?
Ce sont les pompes funèbres qui s’occuperont de toutes les démarches. La réalisation des rituels funéraires et en particulier de la toilette rituelle dépendra de l’état du défunt : les pompes funèbres musulmanes décideront de réaliser soit le lavage soit le tayamoum. Lorsque le corps a été retenu trop longtemps dans une morgue, ni la toilette ni le tayamoum ne sont praticables. Il sera directement mis dans son linceul. La prière et l’inhumation pourront être réalisés ensuite.
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