Depuis quelques années, dans un contexte sécuritaire international instable, différentes mesures ont été mises en place, notamment dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LCB-FT). L’application de ces mesures touchent directement les associations humanitaires, principalement dans le périmètre de la gestion financière.

De multiples contraintes sont apparues progressivement prenant la forme de fermetures de comptes inopinées, souvent sans justifications… Les banques préférant mettre un terme à « la relation d’affaire » au moindre « doute » sur ses clients. Ces décisions qui impactent les associations ne sont toutefois pas toujours fondées sur des faits fantaisistes…

Dans la continuité des éléments exposés dans notre Workshop ‘Comprendre l’écosystème financier des OBNL’, nous avons souhaité proposer aux associations un outil concret et impactant afin de minimiser les risques sur leur organisation.

En effet certaines pratiques (ou absence de pratiques) ont pu servir de motivations à ces décisions dramatiques.Les restrictions qui touchent les organisations à but non lucratif impactent la bonne exécution des programmes humanitaires, et par conséquent les populations en situation de vulnérabilité qui bénéficient des aides… L’enjeu est de taille ! C’est pourquoi il faut, en tant qu’ acteur humanitaire/associatif, impérativement être en mesure d’évaluer nos pratiques afin de mettre en place les pratiques qui minimiseront les risques.