We were astonished to learn that an attack took place on Monday, the 28 of October, against Bayonne’s mosque.

The platform L.E.S. Musulmans would like to express its deep solidarity with the two faithful, aged 74 and 78, who were seriously injured by gunshot and wishes them a quick recovery. Our thoughts are also with their families and, beyond the mosque, the entire Muslim community of Bayonne.

Today, no one can ignore the fact that the criminalization of religious practices through speeches carried out by certain political figures, as well as the banalization of overtly Islamophobic remarks broadcast with complacency by many media outlets, can lead to violent acts.

In 2019 alone, more than a dozen acts of Islamophobia targeted places of worship, including the attack on June 27 in front of the mosque in Brest, which nearly took the life of Imam Rachid Eljay. This week too, Thursday 25 and Sunday 27 October, swastikas were discovered on the site of a mosque in Charleville-Mézières. Also, in September, in the Rhone region, a mother wearing a hijab was the victim of a knife attack in middle of the street.

The media’s treatment of these racist acts, the timid condemnations of the government, as well as the absence of strong decisions to fight anti-Muslim hatred, contribute to a denial of the harsh reality lived by Muslims in France.

Once again, the platform L.E.S. Musulmans demands that Emmanuel Macron, President of the Republic, and Christophe Castaner, Minister of the Interior, fully appreciate the urgency of the situation and act concretely for the safety of mosques as well as that of Muslim personalities and imams targeted daily by racist speech and threats. The public authorities, who are well aware of the terrorist risk faced by Muslims in France, must take their responsibilities.

Finally, it is urgent that the state clarify its position when it comes to the editorial choices made by some news outlets that are using anti-Muslim hatred as a commercial argument. The law must be enforced and these media needs to be sanctioned when they exceed freedom of expression and instead fuel hatred. Those that encourage someone to commit a crime should not be allowed to hide behind the right to blasphemy or to the criticism of religions when they endanger millions of women, men and children of our country.

Paris, Monday, October 28, 2019

The platform “L.E.S. Musulmans”

www.lesmusulmans.fr

contact@lesmusulmans.fr

Nous apprenons avec stupeur qu’un attentat a eu lieu lundi 28 octobre contre la mosquée de Bayonne.

La plateforme L.E.S. Musulmans exprime sa profonde solidarité avec les deux fidèles de 74 et 78 ans grièvement blessés par balles et leur souhaite un prompt rétablissement. Nos pensées vont par ailleurs à leurs familles et, au-delà de la mosquée, à l’ensemble de la communauté musulmane de Bayonne.

Nul ne peut aujourd’hui ignorer que la criminalisation de la pratique religieuse à travers les prises de paroles de certaines personnalités politiques et la banalisation des propos ouvertement islamophobes accueillis avec intérêt par nombre de médias nourrissent les passages à l’acte.

Pour la seule année 2019, plus d’une dizaine d’actes islamophobes ont visé des lieux de culte, dont l’attentat le 27 juin dernier, devant la mosquée de Brest, qui a failli coûter la vie à l’imam Rachid Eljay. Cette semaine, jeudi 25 et dimanche 27 octobre, des croix gammées ont été découvertes sur le chantier d’une mosquée à Charleville-Mézières. Citons en outre, en septembre, dans le Rhône, cette mère de famille portant un hijab victime d’une attaque au couteau en pleine rue.

Le traitement médiatique de ces actes racistes, les condamnations timides du gouvernement, tout comme l’absence de décisions fortes pour endiguer la haine anti-musulmane participent à une négation d’une réalité vécue difficilement par les musulmans en France.

La plateforme L.E.S. Musulmans exige une nouvelle fois qu’Emmanuel Macron, président de la République, ainsi que Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, prennent réellement la mesure de l’urgence et agissent concrètement pour la sécurité des mosquées comme celles des personnalités musulmanes et des imams visés par des discours racistes et les menaces quotidiennes. Les pouvoirs publics, qui n’ignorent rien du risque terroriste visant les musulmans de France, doivent prendre leurs responsabilités.

Il est enfin urgent que l’Etat clarifie sa position face aux choix éditoriaux de certaines rédactions qui ont fait de la haine anti-musulmane un argument commercial. La loi doit être appliquée et ces médias sanctionnés lorsqu’ils outrepassent la liberté d’expression pour verser dans l’incitation à la haine. Ces pousse-au-crime ne doivent plus être autorisés à se cacher derrière le droit au blasphème ou à la critique des religions lorsqu’ils mettent en danger plusieurs millions de femmes, d’hommes et d’enfants de notre pays.

Paris, lundi 28 octobre 2019
La plateforme L.E.S. Musulmans
www.lesmusulmans.fr
contact@lesmusulmans.fr

C’est reparti pour un tour. Mardi 29 octobre, les sénateurs seront appelés à voter pour l’adoption d’une loi contre les mamans accompagnatrices scolaires portant un hijab.

Malgré la décision du Conseil d’Etat, le retoquage en juin dernier par les sénateurs d’un amendement liberticide et la mise au point publique du Premier ministre Edouard Philippe, le 15 octobre dernier, un nouveau vote se tiendra au Sénat.

La plateforme L.E.S. Musulmans a mis en place un formulaire en ligne pour permettre à toutes et à tous d’interpeller ses élus locaux en quelques clics. Nous vous invitons à cliquer sur le lien suivant pour demander à votre élu de s’opposer à ce nouveau scrutin sénatorial : Mamans accompagnatrices : interpellez votre élu, demandez-lui de prendre position contre un nouveau vote au Sénat le 29 octobre.

Un peu plus d’un an après le lancement de la plateforme L.E.S. Musulmans, Abdelmonaim Boussenna et Marwan Muhammad ont répondu en direct aux questions des internautes.

Le direct a été enregistré et mis en ligne sur notre page Youtube officielle.

Abonnez-vous à la chaîne Youtube de la plateforme : L.E.S. Musulmans sur Youtube.

Auditionné mardi 8 octobre devant la commission des lois de l’Assemblée nationale, Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, s’est employé à lister différents critères, signes selon lui d’une « radicalisation islamiste ».

Parmi ces prétendus signes, le port de la barbe, la pratique régulière de la prière, une pratique religieuse « particulièrement exacerbée » au mois de ramadan ou encore la tabaa, callosité sur le front liée à la prosternation – laquelle dépend grandement de l’épiderme de chacun.

La dérive est folle, les conséquences dangereuses. Avec une telle politique dite de « lutte contre la radicalisation », le gouvernement ne combattra pas les terroristes, mais bien les musulmans. Les forces de l’ordre seront d’autant plus occupées que lesdits signes sont monnaie courante, puisqu’ils relèvent d’une pratique usuelle de l’islam. Non seulement le gouvernement ne luttera en rien contre le terrorisme, mais encore lui laissera-t-il le champ libre et validera la légitimation structurelle de l’islamophobie.

Cette sortie du ministre de l’Intérieur n’a pas échappé au député M’jid El Guerrab : « un signalement, d’une faible ou d’intensité, c’est quoi ? Qui évalue le signalement ? », a-t-il interrogé.

Sur Twitter, les propos de Christophe Castaner ont provoqué un tollé ; tant et si bien que ce soir à 19h on comptait près de 30 000 tweets avec le hashtag sarcastique #SignaleUnMusulman. En voici quelques-uns.

 

 

 

 

 

Où en est la plateforme LES Musulmans ?  Pourquoi ce terme « plateforme » au juste ? Et qu’en est-il des projets esquissés il y a de cela 1 an maintenant suite à la Consultation des Musulmans ?

Vous vous posez de nombreuses questions. Nous vous répondons en toute transparence.

L.E.S. Musulmans : la mission

Forte d’un engagement rassembleur, basé sur un socle éthique solide, la plateforme aspire à faire collaborer tous les musulmans qui le souhaitent, pour le bien commun de façon organique, structurelle et unifiée.

Directement impliqués et conscients de leurs rôles, ils peuvent réfléchir, concevoir, réaliser et évaluer des projets de manière participative, sérieuse et professionnelle.

Ainsi rassemblés, les musulmans participent à leur propre émancipation et à leur propre organisation, tout en continuant à apporter toute leur part de projets constructifs et utiles, au-delà de leur communauté de foi.

La plateforme LES Musulmans se place donc dans une approche d’intelligence collective qui englobe des citoyens, des cadres associatifs, des représentants religieux, des dirigeants de services aux musulmans de tous bords (éducatif, économique, social, citoyen…) ainsi que des structures musulmanes (mosquées, associations, fédérations).

Ceci pour agir de manière autonome et constructive, sur toutes les questions relatives à l’amélioration de la vie quotidienne des musulmans de France.

Nous agissons conformément à cette intelligence collective et aux besoins qui ont été exprimés. Des besoins mesurés à la fois quantitativement par plus de 27000 musulmans en 2018 lors de la « Consultation des musulmans » et qualitativement grâce au diagnostic de nombreux responsables associatifs de tout bords partout sur le territoire français.

La méthodologie de travail adoptée est participative et la plateforme n’a aucune velléité hégémonique, ni vocation à supplanter les organisations et fédérations existantes.

S’inscrivant dans une logique bottom-up (à partir de la base nldr.) pour enfin adresser la raison fondamentale de l’échec de la plupart des projets précédents, ayant eu pour ambition d’organiser par le haut (top-down nldr.) des communautés qui sont les plus à mêmes d’oeuvrer sur les questions qui les concernent.

Le terme de « plateforme » a été choisi pour décrire une culture organisationnelle, participative, horizontale, emulative et créatrice de synergies. Bref, un lieu où on peut tous se retrouver.

Enfin, la parole est donnée aux principaux concernés.

L.E.S. Musulmans : les projets

Les projets actuels de la plateforme sont au nombre de huit. Ces projets, dans leur mise en œuvre, observent un ordre de priorité choisi par les musulmans eux-mêmes lors de la Consultation.

Ils se déclinent de la manière suivante : d’une part les projets prioritaires de cette fin d’année 2019 et les projets qui leurs emboîterons le pas, d’autre part.

1. La représentation des musulmans dans le champ médiatique

Première préoccupation des musulmans français en 2018 d’après la Consultation, les citoyens de confessions musulmane se sentent mal représentés voir caricaturés dans les médias. À la suite d’une levée de 50 000€ cet été pour employer un vidéaste professionnel, le pôle communication peut enfin se structurer professionnellement autour d’une équipe  en ce mois d’octobre 2019.

Il a pour mission de mettre la lumière sur une présence positive avec une communication proche du terrain qui reflète mieux la réelle contribution des musulmans au pays. Pour y répondre, plusieurs projets sont en lancement dont, la production de contenus vidéos et de reportages, la formation de 100 personnes à la prise de parole médiatique et le développement d’un média écrit, directement sur le site de la plateforme.

2. L’Assemblée des Imams

Le premier grand chantier initié suite à la création de la plateforme collaborative L.E.S. Musulmans est l’Assemblée des Imams. Ce projet prévoit la mise en place d’une structure d’accompagnement professionnel et éducatif pour les imams, et permettra en outre la création d’un espace de dialogue et  de coopération positive entre ces acteurs  majeurs de la communauté. C’est également l’assurance d’avoir accès à des interlocuteurs crédibles et formés, au service de tous.

L’autonomie et le respect souhaités pour la fonction d’imam, ainsi que l’attachement pour les sources authentiques de l’Islam, permettent au fil du temps de faire émerger un positionnement d’unité parmi l’ensemble des acteurs. Ainsi, sans céder à la tentative de nous imposer un « grand Imamat de France » et aux exigences politiques du moment, nous aurons des acteurs qui répondent aux interrogations de leurs coreligionnaires, parce qu’ils sont formés et connaissent le contexte dans lequel nos concitoyens vivent.

Si ce projet atteint ses ambitions, nous aurons alors réussi le consensus par le travail plutôt que par l’injonction.

3. Les rites funéraires

Le manque d’infrastructures funéraires, le manque de lisibilité du secteur des pompes funèbres pour le commun des musulmans, les lacunes en éducation religieuse sur les rites funéraires et de maîtrise de la réglementation en vigueur relative aux infrastructures conforme aux rites islamiques, ont amené LES Musulmans à la création d’un pôle de travail dédié.

À terme, les musulmans auront accès à une structure d’accompagnement pour les familles, du moment du décès à l’inhumation qui respecte la dignité humaine, les principes islamiques, la réglementation et les lois.

Cette structure à pour ambition à terme de proposer un certain nombre de solutions aux fidèles comme : la mise en place d’un numéro vert pour orienter les familles lors du décès, l’identification des pompes funèbres sérieuses dans chaque département, la négociation d’un tarif conventionné pour la prise en charge, la création d’une plateforme de prévention et d’éducation sur le sujet, la mise en place d’un fond commun pour la prise en charge des nécessiteux, et enfin la création d’un carré musulman par département.

Les cinq autres projets à venir…

Suite à ces trois projets prioritaires, un certain nombre de projets non moins important leurs emboîterons le pas ; à commencer par le projet zakât ayant pour but d’organiser la collecte et la distribution à l’échelle nationale, mais aussi à éduquer les musulmans sur ce pilier fondamental à mettre en œuvre.

Ce projet zakât sera audité et transparent, piloté par des savants religieux qui se chargeront d’identifier les priorités d’allocation en respectant les ayant-droits légiférés de la zakât.

Lui succéderont un pôle de conseil et de services aux mosquées, constitué d’enseignants en théologie, pour structurer l’éducation islamique dans les mosquées en élaborant un programme nivelé couplé d’examens nationaux. Ce pôle proposera également aux mosquées et associations du conseil juridique, comptable et organisationnel, ainsi que l’accès à une centrale d’achat.

L’enseignement privé musulman se dotera également d’une équipe projet constituée d’acteurs de terrain, de spécialistes afin d’accompagner les porteurs de projets et les chefs d’établissements au regard de la pédagogie, de l’administration, de la gestion financière et juridique, afin d’assurer l’excellence et la qualité de ces établissements scolaires.

Un pôle de conseil et d’audit du Hajj sera mis en place pour offrir un support aux musulmans durant les différentes étapes encadrant l’accomplissement de ce pilier. Le pôle agira pour protéger contre les arnaques et proposer des formules conformes aux moyens et aux souhaits des fidèles.

Finalement à date, le programme humanitaire, structuré pour permettre d’établir et de préserver la confiance dans les organismes humanitaires, tout en aidant à améliorer leur gestion de projet, leur communication, leur transparence financière et l’évaluation de leur impact à travers un label de qualité.

L.E.S. Musulmans : la stratégie

La mission de La plateforme L.E.S. Musulmans s’appuie sur trois étapes : (1) opérer un diagnostic informé de la condition des musulmans, permettant (2) la conception d’une compréhension et d’une intelligence collective qui (3) permet d’améliorer leur situation.

Notre plateforme se positionne donc comme un acteur central choisi par les musulmans eux-mêmes pour défendre, organiser et accompagner leurs projets, tout en préservant leur autonomie et en respectant leur diversité. Pour satisfaire cette mission, notre stratégie se fixe trois objectifs.

Le premier a une portée impliquant tous les citoyens : la protection.

Cela concerne la préservation de l’intégrité des musulmans de par leur théologie, leurs croyances, leur foi, leurs lieux de culte, leurs textes sacrés, leurs imams… Cela concerne également leurs libertés fondamentales et sociales, leur héritage culturel, leurs sépultures, leurs choix alimentaires, vestimentaires, éducatifs, etc. Et ce, en travaillant sur un socle commun et un plan rassembleur, loin des clivages.

« Si notre présent est parfois divisé, notre espoir doit être commun.»

Les suivants concernent et impliquent principalement les musulmans eux-mêmes : la construction puis la gouvernance.

La construction, ayant pour but d’élaborer ensemble les solutions pérennes qui répondent aux problématiques quotidiennes des musulmans et anticipent les obstacles futurs.

D’abord avec les missions précédemment priorisées, puis en utilisant une méthode itérative : documenter, renforcer et adapter les solutions existantes des acteurs de terrain lorsqu’elles existent. Pour ensuite, les déployer au niveau national à chaque fois que cela est possible. Et lorsque les solutions n’existent pas encore, il s’agira de les co-construire avec les musulmans eux-mêmes, en les plaçant au cœur du dispositif.

Finalement, la gouvernance permettant de décider ensemble d’une meilleure gestion, sérieuse et autonome, de tous les sujets qui touchent de près ou de loin à la vie quotidienne des musulmans. C’est un exercice continuel d’intelligence collective, mettant le bien des musulmans au centre de sa préoccupation, permettant de dégager l’énergie nécessaire à la conduite du changement par et pour les musulmans, ainsi que l’ensemble de la communauté nationale.

Il y a quatre jours, La plateforme L.E.S. Musulmans alertait et dénonçait fermement la montée des propos islamophobes qui ont ponctué les débats de manière répétée, sur plusieurs plateaux télévisés, notamment sur CNEWS, BFM et LCI.

La « convention de la droite » qui a eu lieu ce samedi et sa diffusion en direct sur LCI marquent un nouveau pallier dans l’abjection : une audience clairement hostile et alimentée de discours remplis de mensonges, de racisme, d’islamophobie, de xénophobie, qui se solde ouvertement par une déclaration de guerre à une partie de la population française : les musulmans.

Toutes les lignes rouges sont franchies. Les propos incitant au passage à l’acte sont explicites.

Donc aujourd’hui, nous avons largement dépassé le stade des débats avec des invités, même sans parole contradictoire. Aujourd’hui, une partie de la presse a ouvertement et sciemment été complice d’une violente stigmatisation et d’un acharnement haineux envers les musulmans.

Nous avons assisté à une coupable complicité de la part de la chaîne LCI, qui a diffusé et légitimé les paroles de cette convention de « l’extrême droite ». LCI, dont le mandat est d’informer le public, a déroulé le tapis rouge pour qu’Eric Zemmour, maintes fois condamné par la justice pour des propos haineux, puisse avoir une tribune libre, afin qu’il jette en pâture sur la place publique une communauté religieuse bien précise.

Sans revenir explicitement sur la substance des discours déversés, ne citons que la comparaison entre l’islam et le nazisme, qui résume largement toute la monstruosité des propos tenus. Les théoriciens du « grand remplacement » et de « l’islamisation de la France », qui ont déjà inspiré l’attentat de Christchurch (Nouvelle Zélande), se voient ainsi normalisés.

Nous rappelons que l’islamophobie décomplexée qui se banalise dans ces médias n’est pas sans conséquences. Les actes islamophobes, visant des imams, des femmes portant un foulard ou encore des mosquées, se sont succédé ces dernières semaines, sans que cela n’émeuve plus que cela des médias et des figures politiques, souvent les premières à s’indigner (légitimement) quand d’autres minorités religieuses sont visées.

A quoi s’attendre à présent ? LCI réalise-t-elle la gravité et l’ampleur de sa responsabilité ?

La chaîne publie un communiqué à minima, reconnaissant « à demi-mot » une erreur, qui ne concerne selon elle que le format qui n’est pas « approprié ». Le fond serait-il plus acceptable ? Par ce manquement et ce déni de responsabilité, la chaîne aggrave la situation, en ne tirant aucune leçon de ce fiasco.

Dans ce contexte d’acharnement indigne dirigé vers les musulmans, La Plateforme a saisi le Conseil Supérieur de l‘Audiovisuel (CSA) afin qu’il prenne toute la mesure de la situation, afin d’agir en conséquence.

Nous réitérons notre appel : il est temps que le CSA, comme il l’a récemment fait à travers des sanctions lourdes sur d’autres dossiers, prenne ses responsabilités face à la monté et à la banalisation de la parole islamophobe. (Notre courrier du 26 septembre)

Le CSA doit plus que jamais pleinement jouer son rôle afin de faire cesser les diffusions de tels propos qui mettent en danger la vie des citoyens français de confession musulmane.

Un précédent inacceptable est créé. L’heure est grave. Mobilisons-nous !

Nous invitons chacun d’entre vous à agir :

1) Saisissez le CSA concernant cette diffusion du discours de Zemmour ce 28 septembre 2019.

2) Rejoignez-nous sur notre page de mobilisation

3) Diffusez cette information autour de vous.

Agissons ensemble pour ne plus subir ! Acte 2

Vous avez toutes et tous été témoins de ce micro librement tendu à Eric Zemmour, pourtant déjà condamné par la justice !

Mobilisons-nous !  Ensemble, agissons pour mettre LCI en face de ses responsabilités.

Saisissez le CSA pour que les chaînes qui diffusent ces discours racistes soient sanctionnées. Voici toutes les informations nécessaires. La saisine ne vous prendra que 5 min.

Etape 1 : Rendez-vous sur le site du CSA

Le formulaire est accessible en cliquant sur le lien suivant : J’alerte le CSA.

Etape 2 : Remplissez le formulaire en mentionnant

Chaîne : LCI
Programme : Diffusion du discours de Zemmour en direct lors de la « convention de droite »
Date de diffusion : 28/09/2019
Heure : 14 :25
Intervenant : Eric Zemmour

Etape 3 : Demandez courtoisement mais fermement des sanctions lourdes

En rappelant que les discours ont heurté de très nombreux téléspectateurs, musulmans ou non, qu’ils incitent à la haine, alimentent le racisme et l’islamophobie.

Etape 4 : Transférez-nous vos saisines

Par mail à l’adresse contact@lesmusulmans.fr, merci de nous transférer les accusés de réception des saisines que vous recevrez, ceci nous permettra de suivre cette action et mesurer l’ampleur de la mobilisation.

Ces alertes, qui ne vous prendront que quelques minutes, sont cruciales et indispensables. Le CSA est le gendarme de l’audiovisuel. Il a pour mandat de faire respecter les règles déontologiques, y compris en matière de discrimination et d’incitation à la haine sur les ondes TV/Radio. Ils ont pour obligation d’étudier toutes les demandes. A titre d’exemple, la chaîne C8 fut condamnée à une amende de 3 millions d’euros en 2017, sanction prise contre l’émission Touche pas à mon poste de l’animateur Cyril Hanouna.

Diffusez cet appel à l’action immédiate par mail, sur les réseaux sociaux, par SMS et Whatsapp. N’hésitez pas à en parler à vos familles, à vos voisins, à vos collègues de travail, etc.

Ensemble, agissons !

Agissons ensemble pour ne plus subir !

En cette rentrée, plusieurs chaînes de télévision ou de radio ont misé sur une « promotion islamophobie ». Plusieurs émissions dites « de débat » comptent des personnalités, qui ont gagné en popularité grâce à l’hostilité à l’encontre des musulmans.

Cette semaine, suite au détournement d’une affiche de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), plusieurs de ces prétendus spécialistes ont tenu à l’antenne des propos très graves et inacceptables.

Nous ne pouvons plus tolérer que l’islamophobie se banalise dans les médias. C’est pourquoi aujourd’hui nous vous appelons à saisir le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour que les chaînes qui diffusent ces discours racistes soient sanctionnées.

Concrètement, il vous suffit simplement de vous rendre sur le site du CSA pour y remplir le formulaire ci-dessous en renseignant au préalable les informations demandées.

Le formulaire est accessible en cliquant sur le lien suivant : J’alerte le CSA.

S’agissant des informations, voici les émissions incriminées, celles pendant lesquels des propos islamophobes, pour certains très violents, ont été tenus. Précision : il faut remplir autant de fois le formulaire que d’émissions, soit en l’espèce trois fois.

Alerte numéro 1

Chaîne : CNEWS
Programme : Punchline
Date de diffusion : 24/09/2019
Heure : 19h16
Intervenant : Mohamed Sifaoui
Présentatrice : Laurence Ferrari

Voici, en partie, ce qu’il a dit en direct sans être repris par la journaliste Laurence Ferrari.

« Le voile exprime autre chose que le religieux, il va encore plus loin, c’est un outil de prosélytisme […] et j’ajouterai : là où le voile apparaît, l’islamisme s’installe et là où l’islamisme s’installe, la société se fracture et ça finit toujours par des violences. Regardez bien, quand le voile s’est exprimé en France dans les années 80, quelques années plus tard on a commencé à avoir des actes de violences terroriste dans ce pays et ça il ne faut pas l’oublier. Et l’amalgame, moi, j’assume de le faire, cet amalgame entre le voile islamiste et la violence terroriste générée par l’islamisme, moi je revendique de la faire. »

Alerte numéro 2

Chaîne : CNEWS
Programme : L’heure des pros
Date de diffusion : 24/09/2019
Heure : 9h16
Intervenant : Charlotte d’Ornellas
Présentateur : Pascal Praud

Alerte numéro 3

Chaîne : LCI
Programme : Audrey and CO
Date de diffusion : 24/09/2019
Heure : 10h35
Intervenant : Lydia Guirous
Présentatrice : Audrey Crespo-Mara

Demandez courtoisement mais fermement des sanctions lourdes, en rappelant que ces discours ont heurté de très nombreux télespectateurs, musulmans ou non, qu’ils incitent à la haine, alimentent le racisme et l’islamophobie.

Ces alertes, qui ne vous prendront que quelques minutes, sont cruciales et indispensables. Le CSA est le gendarme de l’audiovisuel. Il a pour mandat de faire respecter les règles déontologiques, y compris en matière de discrimination et d’incitation à la haine sur les ondes TV/Radio. Ils ont pour obligation d’étudier toutes les demandes. A titre d’exemple, la chaîne C8 fut condamnée à une amende de 3 millions d’euros en 2017, sanction prise contre l’émission Touche pas à mon poste de l’animateur Cyril Hanouna.

Diffusez cet appel à l’action immédiate par mail, sur les réseaux sociaux, par SMS et Whatsapp. N’hésitez pas à en parler à vos voisins, à vos collègues de travail, etc.

Ensemble, agissons !